Du mythe à la réalité

Le basilic

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Au Moyen Âge, le basilic est une créature qui à l'apparence d'un coq à queue de dragon ou d'un serpent aux ailes de coq. Ce monstre nait d’un œuf parfaitement rond pondu par un coq de 7 à 14 ans dans du foin et couvé par un crapaud ou un serpent.

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Le basilic a le pouvoir de tuer une personne par son regard, celle-ci mourra suite à une paralysie complète. Le basilic peut provoquer aussi la mort par son souffle tant son haleine est répugnante, par le contact de sa peau puisqu'il sécrète du venin ou bien par sa salive qui est un véritable poison. On dit que la seule façon d'en venir à bout est de lui présenter un miroir, puisqu'il est vulnérable à sa propre image. L'odeur de la fouine et le chant du coq sont également réputés pour être les seules armes animales capables de le vaincre parce que la belette est elle même l'ennemi du cobra, lointain cousin du basilic.

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Les représentations du basilic sont extrêmement variables, avec comme seule constante le pouvoir meurtrier de son regard. Dans le Sud-Ouest de la France, le Basilic a le corps d'une loutre, avec une tête d'homme couronnée d'or, comme les empereurs et les rois.

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Cet être fabuleux est l'incarnation même du pouvoir royal qui foudroie ceux qui lui manquent d'égards. C'est l'un des symboles de Satan et la représentation du danger mortel que l'on ne peut éviter à temps et dont seule la protection d'un ange divin peut préserver.

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Le basilic est une figure héraldique utilisée sur un écu : il est représenté comme un dragon à tête de coq. Ses ailes sont préférentiellement formées de plumes, et non membraneuses comme celles du dragon.