Discussion autour du feu

Sa mère Stéphanie M., 35 ans, présentait son fils Dylan, 7 ans, comme « autiste » ou « hyperactif » pour justifier sa présence permanente dans la maison familiale de la rue Ladoux à Millau (Aveyron) alors qu’il aurait dû aller à l’école comme tous les enfants de son âge. Ce que tout le monde ignorait, c’est qu’il était maltraité.

David avait été enfermé dans un placard

Pire, il était un enfant séquestré, battu et contraint de vivre dans des conditions indignes dès son plus jeune âge, reclus dans une chambre devenue au fil du temps un cachot puant. Sans oublier les violences quotidiennes dont il faisait l’objet de la part du père. Un enfant privé de bonheur. De la moindre affection. Il n’a jamais appris à jouer. Ses parents, Franck S. et Stéphanie M. ont été mis hier en examen pour « privations de soins » et « abandon moral » avant d’être écroués.
A chaque fois, lors de la découverte d’un enfant martyr, les mêmes questions viennent à l’esprit : comment est-ce possible ? Qui sont les responsables de cette situation dramatique ? Très souvent, c’est un scénario identique qui se répète. Avec les parents maltraitants, les défaillances des services sociaux sont souvent pointées du doigt. Même si cette fois, l’aide sociale à l’enfance a permis de le sauver. Pourtant, Dylan n’a jamais fréquenté l’école maternelle et son inscription en primaire, oubliée, est passée inaperçue.

De graves carences psychologiques

Ce n’est qu’au cours de l’été 2008 que les services sociaux approchent cette famille sans histoires jusque-là. Le père, Franck S., 42 ans, travaille pour une société locale de travaux publics et Stéphanie joue les mères au foyer. Leur dernier enfant, le petit Mathias né en 2007, n’est pas à jour des visites médicales obligatoires. Le centre de la protection maternelle et infantile s’en inquiète. Les parents indignes font la sourde oreille. Un juge des enfants est saisi. La magistrate, lasse d’attendre leur bon vouloir, demande à la police d’intervenir mardi à leur domicile. Ils découvrent Dylan dans un état pitoyable. Dénutri, atteint de mycoses et souffrant de graves carences psychologiques, il a un langage limité. Reste à savoir comment Dylan et son petit frère vont pouvoir désormais surmonter ce lourd héritage.

Source le Parisien

Les services sociaux n'ont pas fait leur boulot, quand un enfant ne va pas à la maternelle, la sonnette d'alarme devrait être tirée et bien non c'est seulement à l'âge de sept ans qu'on s'inquiète...Et le voisinage dans tout ça comment ne pas êre étonné de ne jamais voir un enfant sortir de chez lui, ne jamais avoir vu son visage?

On regrette les malheurs, la misère qui sévissent dans d'autres pays et on ne voit pas celui qui est deux pas de notre porte.

Pfff c'est vraiment je trouve même pas les mots, pauvre gamin ...

c'est absolument degeulasse comme toi haiden je trouve pas les mots, pourquoi avoir des enfants si c'est pour les traiter ainsi

Le plus grave c'est qu'on est en 2009 et qu'on dispose de moyens de surveillance mais non ça ne suffit pas...

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