Conan_the_destroyer
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Localisation : Le monde perdu
Citation : Il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête.
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Sujet: Affrontements dans les quartiers Lun 16 Mar - 11:45 |
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Au lendemain d’une nouvelle nuit de violence aux Mureaux, environ 300 hommes ont été déployés, hier, et un hélicoptère a été mobilisé pour la surveillance des rues. La ministre de l’Intérieur s’est rendue sur place peu après 22 heures. Saluant le sang-froid des fonctionnaires de police, Michèle Alliot-Marie a tenu à adresser un message de fermeté en visitant l’impressionant dispositif déployé dans les quartiers : « C’est choquant de voir qu’on peut tirer sur des hommes qui ne font que faire respecter la loi.
Nous ne laisserons pas des bandes venir perturber la vie des gens. Je comprends que le démantèlement de l’économie souterraine puisse déplaire à certains, mais nous ne laisserons pas faire cela. » Depuis lundi dernier, le quartier des Musiciens est le théâtre de violences urbaines presque tous les soirs. Ces échauffourées interviennent après la mort d’un homme de 29 ans, originaire de la ville. Ce dernier a été abattu le 7 mars au péage de Courtevroult (Seine-et-Marne), lors d’une course-poursuite avec la police sur l’A 4. C’était une figure du quartier. Médiateur de la ville, il totalisait une trentaine de condamnations.
Vive tension dans les rangs
Depuis son décès, une rumeur court dans les quartiers : ses deux frères auraient annoncé leur intention de « tuer un flic pour se venger ». Dans la nuit de samedi à dimanche, dix policiers ont été légèrement blessés par un homme armé d’un fusil. L’un de ces fonctionnaires touchés raconte. C’est avec cette menace en tête que les CRS et les policiers des Yvelines ont pris leur service samedi soir. Vers 20 h 30, les forces de l’ordre sont appelées pour protéger les pompiers alors qu’une voiture brûle dans le quartier des Musiciens. Dans une des allées de la cité, les fonctionnaires tombent dans un guet-apens. « Une quarantaine de jeunes cagoulés nous ont accueillis avec des pierres et des cocktails Molotov. Puis on a vu un type surgir sur un talus. Il avait le visage bien camouflé et il brandissait un fusil. Il était assez près de nous, environ 30 ou 40 mètres. Il a tiré au moins 4 ou 5 fois. Nous formions une ligne et des plombs se sont abattus sur nous. Moi, j’ai été touché au bas-ventre. Les plombs ont rebondi sur mes protections. »
Lorsque le tireur est apparu, la tension était vive dans les rangs. « C’est impressionnant ! Mais nous avons tenu nos positions, explique le policier. Il faut comprendre qu’on nous tire dessus avec une arme à feu alors que nous ne sommes équipés que de matériel de maintien de l’ordre (NDLR : fusil à balle en caoutchouc et grenades lacrymogènes), ce qui ne nous place pas à armes égales. » Au total, 24 CRS et policiers des Yvelines ont été touchés par les projectiles mais seuls 10 ont été blessés au ventre et aux jambes. « Ce sont surtout des hématomes provoqués par le choc de plomb, précise le fonctionnaire. Tous les blessés ont été soignés sur place. » Dans la soirée, sept personnes ont été interpellées. Un peu plus tard, d’autres affrontements ont éclaté dans le quartier de la Vigne-Blanche. Il y avait une quinzaine de jeunes armés de pierres et d’engins incendiaires. Vers 22 h 30 le calme était rétabli.
A Montgeron (Essonne), le commissariat a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche. Vers 2 heures, des coups de feu ont été tirés sur la porte principale, vraisemblablement avec un fusil de chasse. Plus de 140 impacts de petits plombs ont été dénombrés sur la porte vitrée. Le ou les tireurs ont pris la fuite. Personne n’a été blessé. Hier, le syndicat de policiers Alliance ainsi que Gérald Hérault, le maire PS de la ville, ont dénoncé cette attaque.
Source Le Parisien
Il y a beaucoup de quartiers qui font penser dorénavant à ceux des états unis ou règne une seule loi, celle des brigands... Et on nous dit que l'insécurité est en net retrait... |
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