Discussion autour du feu

Jean-Paul Laligant, un instituteur de 52 ans, comparaît aujourd’hui devant le tribunal de grande instance de Dijon pour une affaire qui a mis en ébullition tout l’ouest du département de la Côte-d’Or. Plus de 4 000 personnes ont en effet signé une pétition pour soutenir ce maître d’école poursuivi pour « violences ou voies de fait » contre un élève de CM 1.

Les faits remontent au 26 septembre. Dans une classe de Liernais, des enfants interpellent leur instituteur pour lui dire qu’un de leurs camarades « a sorti son zizi ». L’enseignant prononce alors une menace qui lui vaut aujourd’hui d’être renvoyé devant la justice : « Je coupe tout ce qui dépasse », déclare-t-il en montrant un cutter.
« Il s’en est expliqué avec les parents et les choses devaient en rester là », assure Pierre Poillot, un conseiller général PS très actif au sein du comité de soutien qui s’est constitué autour de l’instituteur. « Le problème, c’est que deux mois plus tard, les gendarmes ont été alertés. Ils ont placé l’instituteur en garde à vue et ont convoqué les parents de l’enfant à la gendarmerie », raconte l’élu.

Depuis, la petite commune de Liernais, centre de la zone euro depuis le 1 e r janvier dernier, est l’épicentre de la mobilisation. Aujourd’hui, toutes les écoles du canton de Liernais, mais aussi de ceux de Saulieu, Précy, Arnay-le-Duc, seront fermées en signe de soutien à l’instituteur.

«Aujourd’hui nous sommes accusés de tout »

« Qui n’a pas entendu un maître d’école dire :Je vais te couper la langue , à un enfant qui parlait trop. Et ça n’a jamais fait tout ce foin », enrage Brigitte, une maman. Comme d’autres, elle est outrée. « Aujourd’hui nous sommes accusés de tout, il faudrait peser chaque mot… On ne peut quand même pas travailler avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête », explique Patrick, instituteur lui aussi.

« Cette affaire est folle, c’est kafkaïen », s’emporte Pascal Malter, président du comité de soutien et enseignant à Liernais. Il dénonce l’inspection académique qui a suspendu l’instituteur : « En fait, la seule intervention de l’inspection a été de ne pas intervenir. Car elle refuse de le soutenir. Elle refuse d’appliquer l’article 11 de la loi de 1983 selon lequel elle doit protéger tout fonctionnaire quand il est en service. »

Ce lundi, plusieurs parents et de nombreux enseignants devraient manifester leur soutien à l’instituteur, devant le tribunal de Dijon. Jean-Paul Laligant risque trois ans de prison et 45 000 € d’amende.

Source Le Parisien

D'un côté on se plaint de l'indiscipline ou de la violence de certains élèves et d'un autre on condamne des profs dans des parodies de justice...

la justice a toujours foiré avec les instits, franchement les parents n'ont pas porté plainte donc de quoi ce mele a gendarmerie, surtout qu'on ne peut pas appeler sa une menace, tout le monde a deja entendu ,e vais te couper les oreille en pointen ou encore te couper la langue...

la justice est à côté de la plaque

ont devrais comdané les éleves qui menace leurs prof, ah oui j'oublais il faut pas les traumatisé les pauvres!

La justice a franchement autre chose a faire que de se pavaner dans les tribunaux pour des affaires pareilles... On a atteint le sommet de la débilité...

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