Discussion autour du feu

Terré au fond de sa cage, Bosko tremble. Visiblement apeuré, il ne se mêle guère au concert d’aboiements orchestré par ses congénères du refuge canin de Fagnières, en lisière de Châlons-en-Champagne. A l’observer ainsi craintif, on a du mal à imaginer que ce dogue allemand mâle de bientôt 3 ans est directement responsable du décès de Louane, 6 ans.

Samedi après-midi, en présence de Daïka, une femelle fougueuse désormais placée dans un abri voisin du sien, ce solide chien au pelage brun s’est acharné sur le corps de la fillette. Pour une raison encore à déterminer, la petite fille avait réussi à s’introduire dans l’enclos où vivaient les deux bêtes, dans le jardin de la bâtisse familiale du village des Grandes-Loges. Le déchaînement de violence des molosses, pourtant considérés comme non dangereux, ne lui a laissé aucune chance.

Circonstances inconnues

Le drame s’est déroulé dans l’après-midi tandis que Louane jouait seule dans la cour de la maison. A 18 heures, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa fille qu’elle a aperçue pour la dernière fois vers 16 heures, sa mère, présente dans la maison, donne l’alerte. La sirène retentit dans le bourg et les gendarmes accourent. « Comme le village n’est pas grand, on a vite compris qu’elle devait se trouver dans l’enceinte de la propriété, raconte Guy Janson, le maire, qui a participé aux recherches. On a d’abord pensé au bassin avant d’évoquer l’hypothèse du chenil. De l’extérieur, il apparaissait pourtant bien fermé… Quand nous sommes arrivés, il était hélas trop tard. » Présente au moment de cette terrible découverte, la maman de Louane a été immédiatement prise en charge par une cellule psychologique. Hier soir, dans l’attente de l’arrivée de ses parents, elle s’était refugiée chez des amis.

Au moment des faits, Bosko et Daïka se trouvaient dans leur enclos. Situé pour partie dans le garage et pour partie à ciel ouvert, cet abri était clôturé par des grillages de chantiers et, du côté de la zone à ciel ouvert, par des grosses caisses que la procureure de la République de Chlons a qualifiées de « faciles à enjamber ». « La petite a pu éventuellement passer sur une caisse », poursuit la magistrate. Mais pour l’heure, impossible de savoir si la fillette est descendue d’elle-même dans l’enclos, si elle est tombée ou si elle a été happée par les chiens.

De l’avis des voisins, les dogues allemands étaient bien gardés et ne s’étaient jamais montrés agressifs. « On les entendait juste parfois aboyer », témoigne l’un d’eux. « La mère était prudente », explique un autre. « Ce genre de drame paraît impossible, et pourtant », se lamente le maire, tout en appelant à la vigilance.

Elève en grande section de maternelle, Louane était fille unique. Ses parents, militaires au camp voisin de Mourmelon, vivaient séparément. « On espère qu’on va pouvoir gérer la rentrée au mieux », confiait hier la directrice de l’école de Mourmelon-le-Petit où était scolarisée la fillette. Une enquête judiciaire a été ouverte pour tenter de déterminer les circonstances précises de cette tragédie. Les deux chiens pourraient être euthanasiés.

Source Le Parisien

Encore une fois, négligence des parents, avec un mère qui s'inquiète deux heures aprés de ne pas voir son enfant...

c'est affreux qu'en celà arrive. comment la ptite est arrivé la est tooute la question. en tout cas meme dans un chenil les chiens peuvent rester dangereux pour l'homme.

La petite aurait utilisé une caisse pour grimper au desus du chenil et les chiens l'auraient attrappé...

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