Conan_the_destroyer
Age : 57
Nbre de messages : 29472
Localisation : Le monde perdu
Citation : Il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête.
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Sujet: Les cités disparues Dim 25 Mai - 12:03 |
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Bonjour, Dans ce sujet seront répertoriées les cités mystérieuses qui ont pesé sur le monde que ce soit au niveau architectural, culturel, économique ou bien fantastique. |
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Conan_the_destroyer
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Sujet: Re: Les cités disparues Mar 27 Mai - 10:40 |
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Eldorado
L'Eldorado (de l'espagnol « el dorado » : le doré) est une contrée mythique d'Amérique du Sud supposée regorger d'or. Ce mythe est apparu dans la région de Bogota en 1536. Il a rapidement été relayé par les conquistadors espagnols qui y ont cru sur la base du récit du voyage de Francisco de Orellana par Gaspar de Carvajal, et dans le cadre du mythe plus ancien des cités d'or, qui était aussi largement diffusé à l'époque chez les conquistadors. Le mirage d'une contrée fabuleusement riche en or a alimenté sur près de quatre siècles la plus sanglante des courses au trésor. Les conquistadors n'ont pas trouvé l'Eldorado mais ils ont arraché aux Incas des monceaux d'or. Le mythe ne s'est éteint qu'au XIXe siècle avec les expéditions scientifiques du baron allemand Alexandre de Humboldt.( Friedrich Heinrich Alexander, Baron von Humboldt, plus connu sous le nom d'Alexander von Humboldt, et dont le nom est souvent francisé en Alexandre de Humboldt, est un naturaliste et explorateur allemand, né le 14 septembre 1769 à Berlin et mort le 6 mai 1859 au même lieu, le château de Tegel.) C'est en fait une coutume des indiens Chibcha qui est à l'origine du mythe. Une fois par an, le chef (recouvert d'or en poudre) allait dans l'eau d'un lac pendant que les villageois lançaient des objets d'or ainsi que d'autres objets précieux dans l'eau. Cette coutume a été transformée jusqu'à donner naissance au mythe d'Eldorado. Le mythe est resté vivace jusqu'au XVIIIe siècle chez les conquistadors et les Indiens, qui situaient plus précisément cette contrée entre le fleuve Orénoque et le fleuve Amazone, sur le territoire actuel du Brésil, la Guyane, le Venezuela, le Suriname et le Guyana.
L'Eldorado comme légende
La Condamine, après son voyage de 1743-1744 au cours duquel il descend l'Amazone, fait justice de cette légende : il n'y a pas de lac Parimé (le lac immense décrit par Carbajal) ni de ville fantastique de Manoa.( Charles Marie de La Condamine, né le 28 janvier 1701 à Paris et mort le 4 février 1774 à Paris, ètait un explorateur et scientifique français. La Condamine est un ami proche de Maupertuis et de Voltaire). Sir Walter Raleigh se lança lui aussi dans une expédition afin de trouver Eldorado. Dans son conte philosophique, Candide, Voltaire utilise cette contrée comme décor aux chapitres XVII et XVIII. Ce passage, à travers cet univers utopique, lui permet d'exposer les idéaux des philosophes des Lumières. Adversaires de la véracité du récit d'Orellana Ils se fondent en particulier sur l'impossibilité supposée d'établir une agriculture performante et installée durablement sur un terroir en Amazonie : • à cause des climats tropicaux et équatoriaux ; • à cause de la terre jaune qui devient stérile en quelques années. Ils en donnent pour preuve l'échec de la culture sur brûlis Découvertes récentes Plusieurs découvertes de chercheurs opérant dans différentes disciplines au cours des quinze dernières années ont poussé à une relecture du récit du voyage d'Orellana. Il n'y aurait pas eu de pays où l'or coulait à flots, mais bien une civilisation agricole prospère, décimée par les maladies apportées par les Européens. L'anthropologue américain Michael Heckenberger, de l'université de Floride a relevé par photographie aérienne, dans la région du cours supérieur du Rio Xingu, dans l'État du Mato Grosso, plusieurs traces d'une occupation humaine relativement dense. Dix-neuf monticules, nommés islas, forestiers, se distinguant dans la plaine nue, distants en moyenne de 3 km, seraient d'anciens villages. Une céramique abondante y subsiste, à fleur de terre. Ces monticules sont reliés par des structures surélevées (routes sur digues, la région étant inondée sous un à deux mètres d'eau à la saison des pluies), et canaux rectilignes. Heckenberger nomme ce peuple Xinguano. Leurs hypothétiques descendants seraient les Kouikourous. Ailleurs, au cœur de l'Amazonie, l'existence de la terra preta, ce sol fertile qui n'a pu se constituer que par l'intervention de l'homme, ajoute à la crédibilité de ses théories. On relève également, dans la tribu de chasseurs-cueilleurs des Sironos, des mots pour désigner des plantes dont ils ne font aucun usage : le coton, le maïs, des plantes tinctoriales, qui leur auraient été légués par leurs ancêtres agriculteurs.
L’explorateur à l’origine de la légende : Francisco de Orellana
Francisco de Orellana est un navigateur et explorateur espagnol qui nomma le fleuve Amazone. Il naît à Trujillo (en Estrémadure) à une date inconnue mais qui se situe vraisemblablement entre 1490 et 1511, et meurt en 1545 en Amazonie. Il sert très jeune au Nicaragua (dès 1527), puis participe à la conquête du Pérou avec Francisco Pizarro à partir de 1535. Là, il refonde Santiago de Guayaquil et en devient gouverneur. Il part en février 1541 de Quito et rejoint Gonzalo Pizarro pour une expédition dans l'intérieur du continent, à la recherche de la cannelle, qui valait alors plus cher au poids que l'or en Europe. Ils franchissent les Andes et atteignent le río Napo, après avoir perdu 140 des 220 Espagnols et 3000 des 4000 Indiens de l'expédition. N'ayant découvert que des faux canneliers, Pizarro fait brûler et dévorer par ses chiens ses guides Indiens. Ils se séparent là le 22 février 1542 : Pizarro retourne à Quito et Orellana continue. Il construit d'abord le San Pedro, un petit brigantin, pour transporter les malades et les blessés. Puis il change d'idée, fait construire un autre brigantin, le Victoria et entame la descente avec 57 hommes. Effectuant un voyage des plus risqués, Orellana parvient à descendre le rio Napo, la rivière Trinidad, le rio Negro et l'Amazone, dont il découvre l'embouchure après 4800 km de descente. Ils s'y arrêtent (île de Marajó) pour réparer, et rejoignent Nueva Cadiz de Cubagua le 11 septembre 1542.
Francisco De Orellana
Il reçoit des lettres patentes de Charles Quint pour établir des colonies à l'embouchure du fleuve le 18 février 1544. Il épouse une jeune fille pauvre, Ana de Ayala, et repart le 11 mai 1545 avec trois vaisseaux. Il en perd un au cours de la traversée, et abandonne l'autre en arrivant. Il meurt d'une flèche empoisonnée lors d'un combat avec les Indiens Caraïbes. Les rares survivants, dont sa femme, furent secourus par l'équipage du troisième navire, arrivé en retard. Lope de Aguirre prit le commandement. La plupart des survivants s'installèrent en Amérique. Une province de l'Équateur porte son nom aujourd'hui. Son expédition sur l'Amazone est à l'origine du nom du fleuve et de la légende de l'El Dorado. Le père Gaspar de Carvajal, missionnaire à Lima (et frère de Francisco de Carvajal, compagnon de Francisco Pizarro), chroniqueur de Orellana rapporta qu'ils avaient été attaqués, le 24 juin 1542, par de farouches guerrières : il est possible toutefois que ces ennemis fussent des Amérindiens portant les cheveux longs. C'est ainsi que l'Amazone reçut le nom qui lui est resté.
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Invité
Invité
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Sujet: Re: Les cités disparues Jeu 7 Aoû - 0:02 |
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Même si ça n'a pas l'air d'intéresser grand monde (vu le nombre de réponses), moi j'adore ces descriptions de merveilles d'architecture antiques ou disparues, vous pouvez continuer ! |
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Conan_the_destroyer
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Localisation : Le monde perdu
Citation : Il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête.
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Sujet: Re: Les cités disparues Jeu 7 Aoû - 0:10 |
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Pas de soucis Adèle, c'est en cours. pour anecdote cette légende(?) sert de scénario au dernier film: Indiana Jones et les crânes de cristal. Francisco Orellana y est cité de nombreuses fois... |
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Flo
Prince/Princesse
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Localisation : A vous de deviner :P
Humeur : colérique et succeptible, donc tention :p
Citation : Il ne faut pas pleurer pour ce qui n'est plus.
Il faut sourire pour ce qui a été.
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Sujet: Re: Les cités disparues Jeu 7 Aoû - 9:27 |
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Si tu vas la-bas, u es riche . Sa doit etre trop beau |
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Sujet: Re: Les cités disparues |
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