Discussion autour du feu

Elles étaient plusieurs centaines de femmes aujourdhui, selon la police, place de la Bastille à Paris. « Lapidation », « éducation », « retraite », « droit à lIVG » « salaires » Si les combats de ces femmes semblent multiples sur les banderoles, dans leurs esprits, la cause est la même pour toutes : la condition féminine et l'égalité hommes-femmes en France et dans le monde.

Féministes des années 70 et jeune génération se sont retrouvées à 14 heures sous une pluie fine pour une marche pour les droits des femmes.« Les droits des femmes sont marqués par une régression, ces derniers temps. On pense que légalité hommes et femmes est acquise. Dans les faits, ce nest pas la réalité » explique Hélène, 25 ans, de lUNEF, le syndicat des étudiants. « Il y en a marre dentendre parler de parité alors quelle nest nulle part, ni dans les écoles, ni dans lemploi en général, ni dans les retraites » martèle Corine, 41 ans, avant dévoquer les « différentes attaques dont les mères sont victimes ces derniers temps avec la réforme des retraites ou le manque de moyens mis pour la garde des enfants ».

Elle refuse les quotas et autre « parité positive » et dénonce la « ségrégation » dont sont victimes les femmes au travail. Selon elle, la condition féminine est « bafouée tous les jours ». Géraldine, 39 ans, membre de lassociation « Femmes solidaires » se bat pour « lautonomie des femmes ».

Entourée dune quinzaine de militantes venues dAmiens, elle rappelle qu « une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son compagnon ». Elle lutte pour légalité des salaires entre hommes et femmes et la fin des temps partiels imposés aux mères, afin de « leur permettre de partir de leur couple quand elles sont battues ». Le mouvement « Osez le féminisme ! » rassemble de nombreux militants. (voir linterview de Caroline De Haas). Créé en réaction à la suppression des crédits alloués au Planning familial, ce mouvement mixte a pour objectif la « création dun ministère spécialisé dans légalité homme-femmes, ladoption de la loi cadre contre les violences faites aux femmes et des sanctions pour les entreprises ne respectant pas la parité ».

Carole et Aude, 23 ans, étaient là dès les balbutiements en janvier dernier lors de rencontres dans les centres du Planning familial. Aujourdhui, les deux jeunes femmes « se mobilisent pour les droits des femmes, remis en cause chaque jour et contre les inégalités hommes-femmes ». Cette manifestation sinscrit dans une actualité morose. Trois centres pratiquant linterruption volontaire de grossesse ont fermé à Paris. Une question se pose : les centres IVG vont-ils fermer les uns après les autres ? Linquiétude se faisait sentir cet après-midi, place de la Bastille. Mais, à en croire ces centaines de femmes venues de toute la France, le combat n'est pas terminé.

Source Yahoo

J'ai un pote qu'habite pas loin de Paris qui m'a dit qu'il y serait .

Mouais, faut pas exagérer quand même...

L'égalité, homme-femme, on y est presque. Quand je lis le mot "ségrégation", j'ai tendance à sourire!

Quant à la parité, elle n'est pas souhaitable. Je pense que les compétences doivent passer avant le sexe d'une personne. S'il y a plus de femmes dans un domaine donné et qu'elles sont plus compétentes que les hommes, je ne vais pas demander la parité. Et inversément. Jugeons sur les compétences, et non sur le sexe ou la couleur de peau.

Il ya quand même des secteurs d'activités très machistes, la politique, la cuisine...Ce sont les femmes qui cuisinent en grande partie dans la vie courante et pourtant on a que des chefs-cuisiniers qui aboutissent dans les concours...

Oui, mais est-ce une raison d'instaurer un quota?

Je n'en suis pas sûr. Est-ce que tu es pris pour ce que tu es ou simplement parce que tu réponds à "x" critères?

En politique, je ne sais pas si c'est du machisme. Les femmes peuvent très bien réussir, notamment en Allemagne, Finlande, Islande... Mais aussi en Belgique francophone où la parité est presque atteinte à la tête des principaux partis politiques: 1,5 femmes contre 2,5 hommes (un parti possède un président et une présidente d'où les 0,5).

Maintenant, il me semble que les femmes sont moins intéressées par une carrière dans la politique. Bien souvent, les partis doivent vraiment insister pour atteindre le quota minimum de femmes sur les listes électorales.

Je trouve ça un peu bête de devoir insister pour sélectionner quelqu'un en raison d'un quota imposé, plutôt que de prendre une personne plus motivée.

+1 Der Wind, la discrimination positive, qu'elle soit raciale ou sexiste, ça peut être qu'une mauvaise chose.

Après on ne peut pas nier qu'il existe quand même une réelle différence notamment au niveau des salaires et qu'elle n'est absolument pas justifier...

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