Discussion autour du feu

A Strasbourg, le 15 octobre, lors de la première des dix-sept réunions publiques du débat national sur les nanotechnologies, des opposants avaient déployé une banderole proclamant : 'Débat pipeau, nanos imposées'. A Toulouse, cinq jours plus tard, des partisans du boycott avaient répandu de l'ammoniaque dans la salle, qui avait dû être temporairement évacuée. A Orléans où, mardi 27 octobre, 200 personnes étaient venues discuter de la 'protection des consommateurs', les échanges sont restés plus policés. Une grande partie du temps de parole étant accaparée par les représentants de l'industrie, de la recherche, des ministères et du milieu associatif.

'On est là pour discuter des applications de développements technologiques déjà engagés, sur lesquels il est impossible de revenir. C'est nous prendre pour des imbéciles, a lancé un participant. La seule chose à quoi sert ce débat, c'est à faire croire que le débat sert à quelque chose'. Des échanges assez vifs ont eu lieu entre industriels et chercheurs d'un côté, et militants associatifs de l'autre. Les premiers insistant sur les bénéfices attendus des nanotechnologies dans le domaine énergétique et médical. Les seconds s'inquiétant de leur impact sur la santé et l'environnement. 'On met des produits sur le marché à une vitesse supersonique, sans avoir le temps de faire des études d'évaluation des risques', s'est alarmé un autre participant.

Analyse partagée par l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) : 'Les avis des agences de sécurité sanitaire et environnementale convergent pour dire qu'il n'existe pas aujourd'hui d'outil assez fiable et robuste pour évaluer les risques des nanoparticules. Il y a un déphasage entre ce manque de connaissances et des applications très rapides'.

De fait, un film d'introduction au nanomonde, réalisé par le gouvernement, rappelait que des nanoparticules sont déjà introduites dans près d'un millier de produits de consommation courante : appareils électroniques, crèmes solaires, cadres de vélo, peintures, vernis, pneumatiques, vêtements, emballages alimentaires... Exemple souvent cité : les nanoparticules d'argent incorporées à des chaussettes pour détruire les bactéries et les mauvaises odeurs, et dont 80 % partent dans les eaux d'évacuation au premier lavage

Source Yahoo

Si la nano-technologie peut soigner des maladies insoignable jusqu'à lors et permettre de créer une alternatif énergétique, c'est une bonne chose.

Espérons car à chaque découverte révolutionnaire, on trouve généralement un côté négatif...

Faudrait qu'on évite que sa finisse à la Metal Gear Solid 4 cette histoire de nanomachines.

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