Discussion autour du feu

Plus de cinquante ans après sa mise au point, la pilule fait encore l'objet de nombreuses études. Alors que l'on en est actuellement à la troisième génération, il est désormais prouvé que ses bénéfices sont loin de se limiter au domaine de la contraception. C'est ce qu'a encore démontré une vaste enquête publiée l'an dernier dans le British Medical Journal.

"Globalement, la pilule donne une meilleure santé aux femmes qui la prennent", affirme Hervé Fernandez, chef du service de gynécologie-obstétrique à l'hôpital de Bicêtre (Val-de-Marne). "Il y a plusieurs raisons : d'abord, le simple fait de voir un médecin régulièrement pour renouveler son ordonnance améliore leur suivi puisque cela donne lieu à chaque fois à une consultation et permet de dépister d'éventuels problèmes ; ensuite, la contraception orale diminue les risques de kystes ovariens, de fibromes ainsi que de cancers de l'ovaire et de l'endomètre ; enfin, elles font moins de pathologies cardiovasculaires et moins de cancers, en particulier ceux du côlon et du rectum."

Effet réversible

Pour les spécialistes, ces effets bénéfiques pourraient s'expliquer par une imprégnation hormonale constante tout au long du cycle. Car il n'est pas exclu que les à-coups augmentent les risques de création d'athérome, de plaques qui obstruent les artères. Mais le mécanisme exact n'est pas encore connu. D'autre part, la pilule provoque une coagulation de la glaire cervicale, qui forme une barrière aux infections génitales (mais attention, dans ce domaine, rien ne vaut le préservatif).

En pratique, la pilule est le moyen contraceptif le plus fiable. Sa réussite est de 100 %. Malheureusement, les oublis ne sont pas rares et ils sont à l'origine de la moitié des avortements en France. C'est aussi un moyen idéal puisque son effet est réversible dès l'arrêt du traitement. Côté dosages, les oestrogènes sont toujours les mêmes, hormis dans la toute dernière génération. "Au départ, ils étaient dosés à 50 gamma, rappelle le Pr Fernandez, mais ça a évolué avec le temps, et certaines pilules sont aujourd'hui à 15 gamma. Quant aux progestatifs, ils ont beaucoup changé et ils entraînent de moins en mois d'effets secondaires." Les gynécologues disposent donc actuellement de toute une gamme de produits leur permettant de proposer la meilleure solution à leurs patientes.

Ménopause

Et pourtant, paradoxalement, le risque de thrombose veineuse reste la seule vraie "pierre dans le jardin" de cette contraception, car il est plus important avec les pilules de deuxième génération et encore supérieur avec celles de troisième génération. En revanche, les premières provoquaient une augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang, ce qui n'est plus le cas maintenant.

Pour finir, le spécialiste souligne que des effets bénéfiques similaires sont observés avec les traitements hormonaux de la ménopause. "Certes, il faut mettre en balance les bénéfices et les risques des oestrogènes et des progestatifs alors prescrits, précise-t-il. Le THS augmente légèrement la fréquence des cancers du sein. Mais, en parallèle, il protège les femmes contre les risques de maladies cardiovasculaires (infarctus, angine de poitrine, artérite, voire attaques au cerveau), contre ceux d'ostéoporose et contre certains cancers. Quand on compare les deux bras de la balance, on voit que la mortalité est supérieure chez les femmes qui ne prennent pas de THS par rapport aux autres." Le Pr Fernandez plaide donc en faveur du THS, d'autant plus que, comme la pilule, il implique un suivi régulier des femmes.

Source yahoo

Comme tout il y a les bon et les mauvais coté surtout du coté des effet secondaire, chez certaine femme ça fait des effets terrible et chez d'autre rien

Oui c'est vrai je suis sous pillule a cause d'un kyste justement

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