Discussion autour du feu

Des enfants du quartier. Trois des quatre jeunes qui avaient violemment attaqué la librairie du quartier de Villaine, à Massy (Essonne), le 22 janvier dernier, ont été présentés au parquet d’Evry hier matin. Ces trois ados âgés de 15 ans seulement ont été mis en examen pour « vol à main armée ». Placés sous contrôle judiciaire, ils sont interdits de séjour en Essonne.

Le parquet avait requis la détention provisoire. Ils avaient été arrêtés en deux temps par les hommes du commissariat local, lundi et mardi.

Dans le quartier, l’affaire avait provoqué un émoi particulier. Marc Fouquet, le gérant de la librairie, ainsi que son épouse, avaient choisi de briser la loi du silence et de montrer les images de la vidéosurveillance que notre site Internet avait diffusées en exclusivité. Ils dénonçaient et dénoncent toujours la multiplication des attaques dans les commerces alentour, comme en témoigne la récente agression de la coiffeuse du quartier. Depuis, les petits voyous ont cependant laissé en paix la librairie. « Pour l’instant... » souffle Marc Fouquet. Hier, cet ancien commercial chez Renault qui a appris l’arrestation de trois de ses agresseurs confiait « être soulagé ». Mais la peur est toujours là, notamment le soir au moment de fermer le magasin. « Une fois qu’on a été attaqué, on reste angoissé, avoue le vendeur de journaux. Cela ne s’oublie pas comme ça. »

L’arme reste introuvable

Ce soir-là, il est un peu plus de 19 heures et Marc Fouquet s’apprête à fermer boutique. Le commerçant est de dos lorsque le premier individu pénètre dans la librairie. Il se retourne et fait face à son agresseur, cagoulé et porteur d’un pistolet. Il tente de le désarmer. Mais trois complices s’engouffrent dans le magasin et le bousculent. Dans la bataille, Marc Fouquet est touché à une cuisse et projeté à terre. Prenant peur, son épouse ouvre le tiroir-caisse et les voleurs s’emparent du butin, 600 € environ.

Dès le début, les enquêteurs de Massy avaient l’intime conviction que les agresseurs étaient originaires du quartier. Ils disposaient également d’un indice de taille : une clé, perdue par l’un des braqueurs. S’engage alors un long travail de terrain, qui va se révéler payant. Les informations recueillies pointent toutes vers le même adolescent. Arrêté lundi, il reconnaît les faits ses empreintes correspondent à celles retrouvées sur place. Deux de ses complices sont arrêtés le lendemain. Parmi eux, le principal auteur, porteur de l’arme et popriétaire de la mystérieuse clé, qui ouvre la porte de son appartement... Le pistolet n’a cependant pas été retrouvé.

Deux des trois adolescents, scolarisés dans un collège et un lycée du secteur, étaient défavorablement connus des services de police. Le quatrième auteur, en retrait lors des faits, est toujours en fuite.

Source le Parisien

Voilà le nouveau banditisme, orchestré par des gosses, hallucinant...

Ils font des actes qui pourrais etre fait par des adultes,
Qu'il soient jugé comme des adultes.

Moi perso je n'aurais jamais tenté de désarmer celui qui avait l'arme cela aurait pu mal se terminer, il a surement réalisé qu'il avait affaire à des gosses et que ce serait facile de les faire partir, sans doute, grave erreur...une vie vaut bien plus que 600 euros.

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