Du mythe à la réalité

Qui sont-elles?
Les créatures féériques peuplaient autrefois le monde, et elles vivaient en bonne intelligence avec les hommes, ou, plus rarement, étaient en conflit avec eux. La plupart d'entre elles n'aspiraient qu'à la tranquillité, et, le plus souvent, les frictions venaient du fait que leurs objectifs ou leurs modes de vie étaient si différents de ceux des hommes qu'ils étaient incompatibles. Mais, même dans ce cas, il était possible de trouver un compromis profitable pour tous.
Jusqu'au jour où l'homme s'est autoproclamé Maître de la Création, et a commencé à façonner le monde à son image. Les créatures féériques ont alors commencé à protéger leur monde du mieux qu'elles le pouvaient, et les conflits sont devenus de plus en plus fréquents, de plus en plus brutaux. Il faut les comprendre, c'étaient une lutte pour survivre, rien de moins.
L'homme a alors découvert, par hasard, l'arme ultime contre les créatures féériques : la Négation. Une créature féérique a besoin de reconnaissance pour vivre, et si, quand vous en rencontrez une, vous lui dites "tu n'existes pas!", cela suffit souvent à la tuer. Les hommes ont alors parcouru les endroits qu'ils voulaient modifier à leur goût, hurlant "vous n'existez pas!" avant même de voir les créatures féériques, ce qui en a tué la plupart, et fait fuir les autres.
Aujourd'hui, les créatures féériques n'habitent plus que quelques rares endroits, plus ou moins bien préservés, qui ont tous ceci en commun : soit l'homme n'y va pas, estimant que cet endroit ne vaut pas la peine d'être détruit, soit les seuls hommes qui y vont le font dans le but de protéger les créatures féériques.
Conscient de ce fait, et dans le but de les protéger et de leur rendre la place qui fut la leur, une poignée d'humains a décidé, de façon informelle et sans consultation aucune, de retourner à leur profit ce qui a été l'instrument de la perte des créatures féériques : la Technologie, tueuse de rêves.
C'est pourquoi vous trouvez autant de pages qui leurs sont dédiées ici.
Chacune de ces pages est un havre, un refuge où ces créatures peuvent venir demander asile, en attendant de retrouver un bois, une lande, une plaine, une clairière, un lac, ... où vivre en paix.

créatures féériques Dragon10

Qui sont les dragons ?
Les dragons sont des créatures féériques reptiliennes, et, la plupart du temps, de très grande taille.
Ils sont la plupart du temps assez timides, et d'un naturel plutôt pacifique, contrairement à la légende.
Bon d'accord, il y a des exceptions...
Mais il vous faut savoir que le dragon attaque seulement dans les cas suivants :
- Pour se défendre
- Pour défendre son antre (surtout si c'est une femelle, et si elle a des petits)
- Pour défendre son trésor (qu'il en ait un ou pas, c'est avant tout une question de fierté!)
- Pour répondre à une insulte.
Donc, si vous attaquez un dragon femelle, à proximité de son antre (ou se trouvent ses dragonets), en criant "descend prendre ta baffe, espèce de sac à main volant!" et si vous êtes suivis d'une caravane de mules portant des coffres vides, vous avez tout faux...
De toutes les créatures féériques, le Dragon est la plus grande (par la taille, seulement par la taille! Et ne prétendez pas le contraire, vous le vexeriez!) et la plus résistante. Le Dragon est en effet très peu sensible à la Négation, ce qui lui offre un avantage certain.
Il est aussi le plus courageux, ce qui compense l'avantage précédant, car, ne craignant pas les humains, ceux-ci ont, depuis les temps les plus reculés, chassé et tué les dragons qui passaient à leur portée.
On dit les dragons agressifs. C'est faux. Pour preuve, l'espèce humaine existe encore. Vous n'allez quand même pas prétendre que nos ancêtres, armés de fourches et de bâtons, pouvaient résister sans mal à une créature capable de voler, de cracher des flammes, et dont la peau écailleuse est plus efficace que la meilleure armure quand il s'agit de protéger son propriétaire?
On dit que les dragons sont riches, et dorment sur des montagnes d'or et de joyaux.
C'est exact, mais seulement pour certains d'entre eux. Il faut savoir qu'ils ont amassé cette fortune au cours des ages, essentiellement en rendant des services (comme, par exemple, aller terroriser un village de paysans pour que le seigneur local, commanditaire du dragon, puisse renforcer son pouvoir par un simulacre de chasse) ou en dispensant leurs enseignements dans les domaines du Savoir et de la Sagesse.
Donc, seuls les plus anciens et les plus économes ont un trésor. Et encore... De nombreux trésors ont été dilapidés en dépenses somptuaires, ou ont été offerts contre des services (comme de faire courir le bruit que la vallée est habitée par une multitude de dragons, alors qu'il n'y en a qu'un seul, ou comme de prévenir le dragon de l'arrivée de chasseurs), ou ont été volés...
Donc, ce n'est pas vraiment la peine de persécuter les dragons pour vous enrichir! Votre "victime" risque fortement de s'offrir un barbecue à vos dépens, et, même si ce n'était pas le cas, il se pourrait fort que vous soyez plus riche que lui!
On dit que les dragons vivent dans des cavernes, dans des endroits inaccessibles.
C'est exact, c'est une conséquence de leur caractère placide. Ils ne veulent pas être dérangés, pas plus qu'ils n'aiment déranger les autres êtres vivants.
On dit que les Dragons ont une bonne étoile... C'est à la fois vrai et faux, ils ont toute une constellation (comme nous, les Licornes). Son nom est Draco (Dragon, en latin).

créatures féériques Draco10

Par la suite, je vous parlerais des fée (ou petit peuple)...dois je continuer, ou pas ?

Super article, la suite la suite!!^^

C'est très bien réalisé et interessant... Very Happy

je mets la dernière main a la suite et je vous poste ça! créatures féériques 585612

bieeenn!!! alors voilà!!! le sujet est assez long, mais pour ceux et celles qui auront la patience de le lire jusqu'à la fin, la récompense en vaut la peine.... créatures féériques 984999

Qui sont-elles?

Les fées sont des créatures féériques plus ou moins humanoïdes, la plupart sont de petite taille, et toutes sont extrêmement sensibles à la Négation.
C'est pourquoi elles sont craintives, parfois même au point de ne pas se montrer aux humains qui sont bien disposés à leur égard.
La légende dit qu'elles ont fui la terre pour se réfugier dans les cieux. C'est en partie exact, mais en partie seulement, car de nombreuses fées ont choisi de rester sur terre, où elles vivent toujours, cachées dans les bois et les landes, pour ne sortir de leurs cachettes qu'à la nuit tombée, quand elles sont sûres que personne ne les verra.
La légende dit aussi que les étoiles filantes sont des fées qui tombent, mortes, car on a douté de leur existence. Ayez donc une pensée pour elles quand vous verrez des étoiles filantes, et, je vous en supplie, ne doutez jamais de l'existence des fées. Car elles existent, j'en ai rencontré, et je ne tiens pas à ce que vos doutes ne tuent l'une de celles que je connais.
Maintenant, je laisse la parole à William Butler Yeats, un grand ami des fées, qui en parle mieux que je ne pourrais le faire :

Les fées, par W.B. Yeats (traduction Licorne)
Le terme irlandais pour les fées est "sheehogue" [sidheog], un diminutif de "shee", comme dans "banshee". Les fées sont le "deenee shee" [daoine sidhe] (peuple féérique).
Qui sont-elles? "Des anges déchus, pas assez bons pour être sauvés, pas assez mauvais pour être perdus" disent les paysans. "Les Dieux de la terre," dit le Livre d'Armagh. "Les Dieux de l'Irlande païenne," disent les experts irlandais, les "Tuatha De Danaan (le Peuple de Dana) qui, quand ils n'ont plus été vénérés et nourris d'offrandes, ont rétréci dans l'imagination populaire, et ne mesurent plus que quelques paumes, à présent."
Et je vous dirai, en vérité, que les noms des chefs des fées sont les noms des anciens héros Danéens, et que les endroits où ils aiment à se réunir sont des sépultures Danéenes, et que le Peuple de Dana était aussi nommé slooa-shee [sheagh sidhe] (les hôtes féériques), ou Marcra shee (la cavalerie féérique).
D'autre part, il y a bien des preuves attestant qu'ils sont des anges déchus.
Considérez la nature de ces créatures, leurs caprices, leur manière de rendre le Bien par le Bien, et le Mal par le Mal, le fait qu'ils ont tous les charmes sauf la conscience - c'est cohérent. Ils s'offensent si vite du fait que vous parliez trop d'eux, et ne vous avisez pas de les nommer autrement que "nobles", ou daoine maithe, qui se traduit pas "les bonnes gens", mais il est si facile de leur faire plaisir, ils feront de leur mieux pour écarter toute infortune si vous laissez une coupelle de lait à leur attention, la nuit, sur l'appui de la fenêtre. Dans l'ensemble, la croyance populaire nous dit presque tout d'eux, comment ils ont été déchus, sans toutefois être damnés, car leur malignité était entièrement sans méchanceté.
Sont-ils les "Dieux de la terre?" Peut-être! De nombreux poètes, ainsi que tous les mystiques et les auteurs occultes, de tous ages, de tous pays, ont déclaré que derrière le visible se trouvent quantité d'êtres conscients, qui ne sont pas célestes mais terrestres, qui n'ont pas de forme fixe mais qui en changent à volonté, que ce soit par leur caprice ou par la volonté de l'observateur. Vous ne pouvez pas lever la main sans en influencer des foules, et sans que des foules ne vous influencent. Le monde visible constitue à peine la surface. En rêve, nous les rejoignons, et nous jouons avec eux, et nous les combattons. Ce sont peut-être des âmes humaines en attente--ces créatures du caprice.
Ne croyez pas que les fées soient toutes petites. Tout est capricieux chez elles, même la taille. Elles semblent prendre la taille est la forme qui leur plait. Leurs occupations principales sont les banquets, le combat, l'amour, et la plus belle musique. Elles ne comptent parmi elles qu'une seule espèce travailleuse, le Leprechaun--le cordonnier. Peut-être usent-elles leurs chaussures à force de danser. Prés du village de Ballisodare, il y a une petite femme qui a vécu sept ans parmi les fées. Quand elle est revenue à la maison, elle n'avait plus d'orteils--elle les avait perdus à force de danser.
Elles ont trois grands festivals dans l'année--la nuit d'avant Mai, la nuit d'avant le milieu de l'été, la nuit d'avant Novembre. La nuit d'avant Mai, une fois tous les sept ans, elles combattent partout, mais surtout dans la "plaine de Bawn" (où que ce soit), de sorte que la récolte, les plus beaux épis, leur appartiennent. Un vieil homme m'a dit qu'il les avaient vu se battre une fois; elles ont déchiré en deux, par le milieu, le toit d'une chaumière. Si quelqu'un d'autre avait été à proximité, il aurait juste vu un grand vent faisant tout tourbillonner dans l'air sur son passage. Quand le vent fait tourbillonner la paille et les feuilles sur son passage, ce sont les fées, et les paysans enlèvent leurs chapeaux et disent, "Dieu les bénisse".
La nuit d'avant le milieu de l'été, quand les feux de joie sont allumés sur chaque colline en l'honneur de Saint Jean, les fées sont on ne peut plus gaies, et il leur arrive parfois d'enlever de belles filles pour les épouser.
La nuit d'avant Novembre, elles sont on ne peut plus mélancolique, car, selon le vieux calendrier Gaelique, c'est la première nuit de l'hiver. Cette nuit, elles dansent avec les fantômes, et le Pooka est de sortie, et les sorcières tissent leurs sortilèges, et les filles dressent la table au nom du diable, de sorte que l'ombre de leur futur amoureux puisse passer par la fenêtre et venir manger. Après cette nuit, les mûres ne sont plus bonnes, car le Pooka les a gâtées.
Quand elles sont en colère, elles paralysent hommes et bêtes avec leurs fléchettes de fées.
Quand elles sont heureuses, elles chantent. Bien des pauvres les ont entendu, ont dépéri, et sont morte, par amour pour ce chant. Bien des beaux airs antiques d'Irlande leurs appartiennent, et ont été capturés par des oreilles indiscrètes. Aucun paysan sage ne fredonnerait "La jolie fille trait la vache" prés d'un refuge de fées, car elles sont jalouses, et n'aiment pas entendre leurs chansons interprétées par des lèvres malhabiles. Carolan, le dernier des bardes irlandais, a dormi sur un de ces refuges, et depuis lors les chants féériques sont entrés dans sa tête, et ont fait de lui le grand homme qu'il fut.
Meurent-elles? Blake a vu les funérailles d'une fée; mais en Irlande on les dit immortelles.
Vous avez maintenant bien des choses sur les fées... et vous savez surtout qu'il faut plus d'une page pour en parler, car il existe tant de peuples que l'on désigne sous ce nom...

créatures féériques 0s03pu10

url=https://servimg.com/view/16138104/10] créatures féériques 3q8qeb10

[/url]

c'est embêtant si je laisse les images au format?
j'attends une réponse avant de continuer...

je continue, tant pis!

créatures féériques 5y6k1712

je vous en montrerais plus, un peu plus tard...

Quisont les Licornes ?

Les licornes sont des êtres
féériques ressemblant - de loin - à des chevaux portant une longue
corne droite sur leur front.

Les Licornes sont liées aux
humains à un niveau bien plus élevé que les autres êtres
féériques. En effet, s'il suffit de nier l'existence des autres
êtres féériques pour les bannir ou les tuer, il faut, au
contraire, vouloir que les Licornes existent pour leur permettre
d'exister. Elles sont bien plus fragiles, car l'indifférence suffit
à les blesser, voire même à les bannir ou les tuer.

De tous les êtres féériques,
ce sont ceux qui ont le plus grand pouvoir, contrepartie de cette
fragilité. Ce sont aussi les plus craintifs, car, conscients de
leurs faiblesses, les Licornes évitent les humains tant qu'elles ne
sont pas sûres d'être accueillies favorablement, alors qu'un
Dragon, ou qu'une Fée, n'hésitera pas à se montrer, ne serait-ce
que pour prouver son existence.

Les Licornes sont un idéal de
pureté, et par là même ont un pouvoir sur la vie et sur les rêves.
C'est d'ailleurs dans les rêves qu'elles apparaissent le plus
souvent, car les humains favorablement disposés à l'égard des
êtres féériques se reconnaissent par leurs rêves, ce qui permet
aux Licornes de n'aller visiter que les rêves où elles seront en
sécurité.

La légende prétend que seule
une vierge peut approcher une Licorne (ou un Licorne, ne soyons pas
sexistes). C'est faux.
Il s'agit simplement ici d'une déformation
de l'idéal de pureté, lié à la culture dominante des humains.
Tout un chacun, s'il le désire, peut approcher une Licorne, il lui
suffit pour cela de le faire dans un but amical. Les Licornes lisant
dans les rêves sont à même de savoir qui peut les approcher, et
qui fuir. C'est aussi pour cela que les Licornes ont la réputation
d'être insaisissables. En effet, la plupart des humains, même bien
intentionnés, qui tentent d'approcher les Licornes le font avec la
pensée d'en tirer un profit : soit matériel, en leur dérobant une
partie de leur être, soit spirituel, en prouvant à ses semblables
leur existence. Dites-vous bien que seuls ceux qui n'attendent rien
en retour peuvent les approcher.

Toujours selon la légende,
leur corne possède des pouvoirs purificateurs, ou cache à sa base
un rubis qui abrite ces pouvoirs. C'est également faux.
Ce
pouvoir réside en elles, et il leur est plus facile de toucher
quelque chose avec délicatesse avec la corne plutôt qu’avec les
sabots! Quant au rubis, c'est une invention d'un humain cupide, qui
voulait ainsi dresser d'autres humains, tout aussi cupides, contre
elles. Si vous voulez de l'or et des joyaux, allez plutôt chercher
querelle aux dragons.
Sachez qu'une corne de licorne, contrairement à la légende, n'a
aucun pouvoir. Donc inutile de les chasser. Si vous voulez de l'aide,
demandez-là. Sérieusement, quand vous êtes malades, vous n'allez
pas tuer le médecin pour lui prendre son stylo? Vous allez le voir,
et vous lui demandez de vous guérir?

On dit également qu'elles ont
une bonne étoile... C'est à la fois vrai et faux, car elles ont
Toute une constellation,
en fait!

On prétend l'espèce
disparue... Permettez-moi de m'insurger contre cette idée! C'est
d'ailleurs en propageant de telles idées que l'on tente de les faire
disparaitre!
Et pourtant, vous qui refusez de croire en elles, au
nom de la Technologie, cette nouvelle magie, comment pouvez-vous
persister dans votre erreur alors même que votre Technologie vous
montre l'image de l'une d'entre elles?
Le bon docteur Antal
Festetics, de l'université de Gottingen, a filmé une licorne lors
d'une de ses visites dans le massif d'Harz (centre de l'Allemagne).
Le film ne doit pas être très bon, puisque la scène a été
tournée de nuit, avec un caméscope, et que le docteur est presque
tombé de son cheval en filmant, mais quand même! Il n'a pas hésité,
ce bon docteur, à mettre sa réputation en jeu en présentant la
vérité lors d'une interview pour une magazine, et lors d'un passage
à la télévision!
Dommage qu'il n'ait pas fait jouer son
film... Dommage aussi qu'il ne soit pas disponible sur le 'net,
j'aurais mis un lien!
Toutefois, vous pouvez toujours aller le
voir à l'université de Gottingen, si jamais vous passez par là.

j'aime les dragons et les fées belles illustrations de fée Wink

je veux une féééééééééééééée, je suis bette j'en est déja une Very Happy

PS: il y avais des [/center] visible dans ton post me suis permis de remettre en forme

Très bien ce sujet et de très belles images Smile

Tu as une fée Ith? la chance^^
Moi j'en ai une en statuette que j'aime beaucoup, il faudra que je m'en trouve d'autres

c'est joli, ces petites figurines, mais c'est vraiment cher...

voici donc la suite : l'encyclopédie des fées, la partie gratuite, tout du moins!
pour le reste, je fait mon possible...

ORIGINES DE FEERIE
°o°

D'où viennent les esprits ? Nous-même qui ne savons pas d'où nous venons, pourrions-nous prétendre connaître les origines de Féerie ?
De la mythologie germanique nous apprenons que Elfes et les Nains sont issus des vers sortis du cadavre du géant Ymir. Au début, deux lignées se distinguent.

Les Alfs blancs, Elfes de lumière, remontent des entrailles vers le jour et déploient leur éthérées voilures dans la vastité céruléenne. Ils sont généralement beaus, heureux et bienveillants. D'autres, au contraire, s'enfouissent dans les profondeurs de la terre ; ce sont les Alfs noirs ou Elfes de la nuit. Ils sont généralement contrefaits, moins aimables, voire malfaisants. C'est un peu l'équivalent des anges et des démons !

Un texte anonyme anglais, datant du XIe siècle, raconte que les elfes et les fées descendent de géants : "Lorsque au temps où les pics des si hautes montagnes étaient comme des écueils à l'infini des nues, que les mers si vastes noyaient le soleil pour le recracher de l'autre côté du monde, que les crevasses et gouffres descendaient si loin en terre, que les dragons, les salamandres et la faune monstrueuse du feu originel remontaient librement se nourrir à la surface, des Géants régnaient sur l’Ère innocente. Il en était de bons et paisibles, de cruels et sauvages, de mauvais à l'esprit conquérant qui combattaient les dieux voisins : Détyas, Asouras, Osymandias, Titans, Nephilim, Thurses et Chrymthusars, Joeten, Hüsses, Trolls, Troller, Trolde, Cyclops, Ogres, Kokas...
Lorsque les temps nouveaux rabotèrent, polirent, asséchèrent, adoucirent

l'état naturel brut pour préparer l'ère des hommes, les Géants, vaincus après s'être révoltés, s'adaptèrent à la nature en diminuant de taille. Dès lors ils vécurent fort longtemps devenant - par des pouvoirs magiques ravis aux divinités - Nains, Elfes, Fées, Sylphes, Gobelins, Ondins, Dews, demi-dieux, Esprits élémentaires ou Héros. Ils prenaient toutes sortes d'apparences selon le penchant de leur essence et caractère, se changeaient en arbre, en feu, en roc, en bête, en vent ; souventes fois en chevalier et enchanteur parmi les humains. Certains reprenant leur stature pour moult raisons de coeur et d'esprit.*"
Une version très poétique les dits nés du rêve des anges. Ils enchantèrent aussitôt les jardins et les forêts de notre terre. Une version islandaise raconte qu’Ève était à la rivière pour laver ses enfants quand Dieu lui apparu. Mais, honteuse de n'avoir pas achevé la toilette de ceux-là, elle dissimula derrière son dos ceux qu'elle n'avait pas encore lavée. Dieu lui demanda s'ils étaient tous là, et elle lui dit que oui. Alors Dieu lui dit que ceux qui étaient cachés derrière son dos resteraient caché des yeux des humains. Ces enfants, privés de la confrontation avec Dieu, devinrent les Elfes.
Parfois, l'on dit que les Elfes sont les anges déchus, ou des païens morts qui n'ont pas mérité la Paradis et dont on ne voulait pas en Enfer. D'autres fois, ils sont les âmes des enfants morts sans baptême.

AUX RACINES DES MOTS
°o°

Un peu d'étymologie.
"Faëries" est le pluriel de "fairy", en anglais. "Fairy" est en relation avec "fair" qui peut prendre plusieurs significations : fête (le peuple joyeux des lutins), clair (les fées lumineuses) et juste, loyal, comme dans "fair-play" qui veut dire franc jeu (les fées aiment particulièrement jouer franc jeu).
En français, "fée" vient du latin "fata", déesse des destinées, "fatum", le destin.
Fata est en relation avec "fari" qui veut dire "parler" et qui a donné "fable"
D'autres disent qu'ils dérivent de "fada" ou "fade". Le fada, c'est le fadet, le fou du village. Le fou "inspiré" car touché par un doigt de fée...

On retrouve le mot "fade" pour des lieux où ont habité les fée : "Le bois aux Fades".
En conclusion, le mot "fée" est en relation avec le destin et les sorts, mais aussi la fable.

MOEURS, ACTIVITES
°o°

Ne prononcer jamais leur nom à voix haute, car cela à pour effet de les invoquer, et comme leurs réactions sont imprévisibles, leurs comportements incohérents, étant tantôt bienveillants et généreux, tantôt malicieux et méchants, eux seuls savent ce qu'ils feront de vous !
On peut voir dans la liste des expressions les nommant des euphémismes propiatoires pour attendrir leur hostilité :
Nos Chers Voisins, Les Bons Voisins, Le Bon Peuple, Les Petites Gens, ceux du Monde de Dehors.
La nature est un temple, un temple dont les gardiens sont justement les esprits. Ils protègent et cultivent la vie, façonnent et peignent les formes. Il y a une âme en toutes choses, pierres, fontaines, végétaux, animaux et phénomènes atmosphériques ; c'est le propre des croyances animistes, auxquelles sont liées les esprits de la nature. Elfes et fées sont les formes qu'ils prennent dans l'imaginaire collectif. Titania, reine des fées, est tout comme une déesse-mère, souveraine des terres fertiles. Chaque année, Titania convoque les fées. Lors de cette réunion, les actions de l'année écoulée sont jugées par la souveraine, qui punira les abus.
Les fées, lutins, korrigans et elfes ont un amour de la musique
et ils aiment danser en formant une ronde. Ils forment ce qu'on appelle communément "cercles de fées" ou "ronds de sorcières", des anneaux d'herbes drues dans les prairies et les clairières qui, a certaines périodes de l’année, se parent de champignons. Garde ! à celui qui met un pied au centre du cercle. Il pourrait bien être pris dans la ronde danse des fées, et mourrait d'épuisement. Le temps en féerie est totalement arbitraire. Il semble dépendre de l'humeur des fées. Un jour dans le monde des hommes peut durer un an ou un siècle dans celui des fées, ou bien l'inverse. Parfois, en féerie, le temps s'arrête même. La personne enlevée par les esprits restent alors dans un état d'immobilité parfaite.
Si vous entrer en féerie, n'acceptez pas le baiser de la fée, ni la boissons délicieuse de l'elfe, ne touchez à rien, car alors vous en resteriez prisonnier.

"Le Petit peuple" habite bien souvent, si ce n'est toujours, dans des lieux de nature paisible au cadre révélateur : sous-bois et arbres millénaires, forêts impénétrables et marais brumeux. Ils sont souvent maîtres de ces lieux par les pouvoirs qu'ils exercent, les dits pouvoirs étant en relation avec les forces de la nature, ce qui les rapprochent des génies. Mais les fairies, gnomes, fées, elfes, farfadets, faunes, ont aussi des qualités humaines, souvent manifestées de façon caricaturale.
Des êtres fées sont descendus dans les caves des maisons, et aux siècles derniers, ils assistaient parfois les femmes dans leur travail. On parlait d'esprits familiers. Ils aidaient aussi les poètes en leur chuchotant quelques rimes... Il est encore, aujourd'hui, des esprits familiers, mais ils se dérobent facilement à notre vue.
S'il est des humains qui gardent
quelques relations avec de tels esprits, ceux-ci vivent, en grande partie, secrètement dans les maisons. Vous pourrez remarquer leur présence par des petits bruits dans la nuit, par des objets qui se renversent ou des verres de vins qui se vident tout seuls...

L'EXIL DU PETIT PEUPLE
°o°

Avec l'avènement du christianisme, le clergé condamna les fées et les lutins. Vilipendés, les offrandes, luminaires et feux allumés aux pieds des arbres et des fontaines pour rendre hommage au Petit Peuple furent interdites (édits du VIIe et Xe siècles). Car la nouvelle religion ne pouvait grandir qu'en évinçant les autres. Mais devant la persistance des croyances de toujours, des rites païens, les représentants de la religion chrétienne en vinrent à reconvertir les lieux de paganisme en lieux de cultes chrétiens.

Oh ! ce n'est pas que votre vie là-bas serait malheureuse, elle se nourrirait d'insouciance, de danses et de plaisirs onctueux, mais comme le temps s'écoule généralement beaucoup plus lentement, de retour dans le monde humain, vous ne retrouveriez ni famille ni maison.

Pour ce faire, les menhirs autour desquels dansaient les fées devinrent calvaires, des icônes religieuses furent posées sur les arbres, les fontaines et les rochers, pour que les peuples païens honorent presque à leur insu les saints et la Vierge. Et c'est précisément à cette période qu'émerge le culte de la sainte Vierge, qui sera assimilé aux déesses mères anciennes ; en outre, la Vierge Marie est parfois appelée la patronne des fées. C'est dans ces lieux féeriques que des apparitions mariales, près de rochers ou arbres "à la bonne Vierge" et des fontaines, notamment Lourde, sont, en définitive, des manifestations de fées qui n'ont pas quitter leurs territoires.
Si la belle fée des bois fut transformée en sorcière,
tout comme fut sorciers et sorcières ceux et celles qui vénéraient encore les fées, si les flammes intolérantes des bûchers devait dévorer le visage du Petit Peuple qui, bien souvent, au lieu de le purifier l'a perverti, il est des lieux dits qui ont conservé leur noms : les rochers, fontaines et bois aux fades ou aux fées ! Avalon a bien disparu, et exilé dans l'univers de Féerie, les liens entre les humains et le Petit peuple se sont rompus. Pas tous cependant, et il est dit qu'un jour, une nature ré enchantée verra le jour, et de nouveau fées et lutins peupleront les sous-bois, et exauceront notre vœu sincère, notre vœu du coeur.
Méritons-le.

je n'ai que deux ou trois espèces dans le bestiaire, mais il en existe beaucoup d'autres!!!
C'est juste que je n'ai, pour le moment, pas trouvé d'articles et d'illustrations les décrivant précisément,,,Mais je ne désespère pas !!
je vous parelerais ensuite, des sirènes...

C'est très bien illustré et toujours aussi captivant... Very Happy

Je l'ai eu cet été à 10,50 € ma fée je crois (pour une fois que je me fais un cadeau^^) , elle est pas trop petite en plus (une dizaine de centimètres)

c'est vrai que ça me ferais plaisir de monter une petite vitrine, mais je manque de place...

Moi elle est devant mes livres fantastiques et elle me regarde souvent^^ (et m'inspire), parce qu'elle est au dessus de mon ordi le week-end^^

*Tiens, il y a des choses que je ne pouvais pas lire tout à l'heure... scratch

tout s'explique^^*

La suite est bien aussi^^

peut être réaménager mon coin pc...
une idée de jeu, tiens!
le jeu du bureau le plus mal rangé, photo a l'appui... Rolling Eyes

...non?

Quels articles passionants ! Bravo ! C'est vraiment prenant et bien illustré !

En tout cas, j'adore ! ^^

Les Sirènes

L'eau salée est peuplée de fées séduisantes, dont les plus célèbres sont les sirènes, femmes-oiseaux ou femmes-poissons, aux mœurs tantôt douces, tantôt cruelles. Dans les eaux impolluées des jadis, elles aimaient parfois se montrer, mais aujourd'hui, bien rares sont ceux qui pourraient témoigner de leur existence.

MYTHOLOGIE GRECQUE

La mythologie connaît trois sirènes musiciennes : Parthénopé (qui joue de la lyre), Leucosia (qui chante et possède des tablettes) et Ligia (qui joue de la flûte).

Ni les auteurs grecs, ni les écrivains latins ne se trouvent d'accord sur l'origine des sirènes. Filles d'Achéloos et le plus souvent d'une Muse :

Terpsichore, ou bien Melpomène, ou encore Calliope selon les auteurs, elles avaient l'apparence de grands oiseaux à tête et buste de femme.

Mnémosyne, déesse de la mémoire, celle-là même qui unie à zeus enfanta les Muses.
Platon raconte qu'elles sont nées de l'union entre Phorcys et sa soeur Céto, union qui, par ailleurs, donna la plupart des monstres peuplant les légendes grecques (Scylla, Echidna, Hespérides, Gorgones).

Parfois, ont les faits descendre de la déesse Atargatis, déesse de la lune, de la fertilité et des charmes de l'amour, qui était dotée d'une queue de poisson.
On dit aussi que les sirènes sont une figure d'Aphrodite, déesse de la fertilité, de l'amour et de la passion, et identifiée à la Vénus des Romains, dont on sait qu’elle surgit des flots.
Quand Cronos eut mutilé Ouranos, le sang versé par ce dernier féconda les flots, et Aphrodite surgit du creux d'une vague, aussi blanche et aussi belle que l'écume.

Elles demeuraient à l'ouest de la Sicile et, par le chant ensorcelant qui s'échappait de leur bouche, elles attiraient les navires sur l'éperon des écueils, puis des navigateurs faisaient leur pâture ! Cependant, deux héros (Ulysse puis Orphée) résistèrent au charme fatal des chanteuses de l'océan. Vaincues, elles se précipitèrent dans la mer où elles se changèrent en rochers.

Leur appenrence vient d'Aphrodite qui, excédée de voir les sirènes n'offrir, par orgueil, leur virginité à aucun dieu ni à aucun homme, les changea en rapace.

Plus tard, certains racontent que, fières de leur chant, les sirènes ont un jour osé défier les Muses. Mais ces dernières gagnèrent et dépouillèrent les sirènes de leur plume pour ce faire des couronnes. Honteuses, elles s'abîmèrent en mer, où s'isolèrent sur leur île.Selon Hésiode, les sirènes, qui
ne sont pas immortelles mais perpétuellement jeunes, vivent jusqu'à l'âge de 291 600 ans.

LES RIVAGES BRETONS
°o°

En Bretagne, leur origine est rattachée à la légende d'Ys. Le Calvez, dans la Revue des traditions populaires, nous dit : "C'est la fille du roi Grallon, que saint Gwénolé, pour la punir d'avoir vendu au diable la ville d'Ys, obligea à se jeter dans la mer à Poul-Dahut en Trestel, dans la grève de Trevoux-Treguinec. Toutes les sirènes sont nées de celle-là. Leur chant est mélodieux mais il ne faut pas rester à les écouter parce qu'elles attirent les marins pour les perdre."
Dahut (ou Ahès) continue de
hanter la mer, où elle semble se faire appeler : "la Mary Morgan" (Morgain signifie "née de la mer"). Ainsi, on l'entend chanter :

"Ahès, maintenant Mary Morgan
Au reflet de la lune, dans la nuit, chante."

Nous le verrons plus tard dans les légendes, les sirènes bretonnes sont proches des humains et souvent obligeantes si on ne les offense point.

ULYSSE ET LES SIRENES

Dans l'Odyssé d'Homère, poète aveugle (huit siècles avant J.C.), Ulysse affronte les sirènes.

Ulysse sait que sont navire doit passer près de l'île aux sirènes redoutables... Bien que Circé lui ait conseillé de les fuir, le voyageur veut ouïr leur voix de lis ! Il bouche de cire les oreilles de ses marins et se fait attacher au mat de son navire.
L'île se profile ; les marins rament dur. Et Ulysse d'entendre leur éloquente mélodie : "Viens à nous ! Ulysse ! Le savoir est notre trésor et nous le partagerons !"
Il ordonne alors qu'on le détache, mais ses marins savent et, au contraire, le serrent plus fermement encore !
Finalement, le navire passe, et l'île aux sirènes s'efface...

ORPHEE ET LES SIRENES
°o°

Dans les Argonautiques d'Apollonios de Rhodes, l'illustre Orphée tire de sa lyre les plus suaves accords, si bien que sa musique surpasse celle des sirènes qui se voient alors charmées. C'est ainsi qu'Orphée évite à l'Argo de s'éventrer sur les récifs.

créatures féériques Lutey10

LUTEY ET LA SIRENE
°o°

Lutey de Cury, un pêcheur, découvre une sirène échouée sur la plage. Elle très jolie. Il la prend dans ses bras pour la porter jusqu'à la mer. Pour le remercier, la sirène lui accorde trois voeux. Il choisit d'abord le pouvoir d'exorciser les sortilèges des sorciers ; ensuite d'obliger les esprits à faire le bien ; enfin que ses descendants héritent de ces dons-là.
La sirène, le trouvant bien sage, verse le bonheur sur sa famille qui ne doit jamais manquer de rien, et l'autorise à la rappeler dans le besoin. Mais la sirène amoureuse veut en faire son amant et de son charme magique l'ensorcelle.
Heureusement, les aboiements de son chien lui rappelle sa famille, et, la menaçant d'un couteau elle s'en va, pour neuf années lui promet-elle.

Tous les souhaits se réalisent, et sa famille vit heureuse. Mais neuf ans plus tard, alors qu'il pêche en mer, voilà que la sirène réapparait. Lutey fait face à son fils et lui dit :"il est temps pour moi de payer ma dette." Et Lutey de plonger dans les profondeurs marines.
On raconte que, depuis, tous les neuf ans, un des Lutey de Cury se perd en mer.

DONS & PUNITIONS
°o°

Les rivages bretons connaissent de nombreux contes donnant l'idée que les sirènes récompensent les bons et les généreux mais maudissent les avares et les sans cœur. Peignant leur chevelure, elles ne manquent pas d'égarer leur peigne, où plus étourdies encore, elles perdent leur enfant. Heureux celui qui aidera la sirène ; il ne manquera jamais de rien et connaîtra le bonheur.

Mais ceux qui les menacent ou les blessent intentionnellement, ou refusent de tenir leur promesse doivent s'attendre au pire. Justice sera faite.

SIRENES & TEMPÊTES
°o°

Les sirènes sont connues pour l'exactitude de leurs prophéties. En outre, courroucées, elles ont le pouvoir de déclencher des tempêtes.

D'autres, dans les mers du nord, simplement en laissant flotter leur poitrine insolente au-dessus des eaux, ouvrent les vannes du ciel !
Pour se préserver des sirènes, les marins avaient l'habitude de briser des coquilles d'œufs. Les sirènes ont également peur du feu.

SIRENES & BALEINES

Pourtant filles de l'océan, baleines
et sirènes ne s'entendent guère. Voire, elles sont ennemies jurées.
Placées près de l'oreille des baleines, de leur chant les sirènes
les endorment, rendant ainsi service aux baleinier

SIRÈNE &
AMOUR

Fées des eaux, leur puissante séduction n'a d'égale que l'amour qu'elles
peuvent concevoir. La "petite sirène" de H. C. Andersen
est un exemple. Fille d'un roi de l'Océan, elle s'énamoure d'un
prince qu'elle sauve de la noyade. Et voilà qu'elle voudrait vivre à
ses côtés, elle, fille des eaux... Mais heureusement, la Sorcière
est là, plus insidieuse que ses vilains poissons.
Pour prix de l'élixir qui métamorphosera sa queue en deux jambes, elle doit
perdre sa limpide voix. L'amoureuse accepte l'échange et la Sorcière
lui tranche la langue...
Mais l'amour entre elle et le prince s'est envolé, comme sa voix,
et le prince épousera la fille d'un autre roi.
Bien que la sirène changée en femme apprend de ces sœurs
qu'avec le poignard enchantée qu'elles lui tendent elle
recouvrera son aspect, en fichant celui-là dans le coeur du
prince, elle préfère sombrer dans la mer, où son corps devient
écume...En outre, le goût salé de la mer vient des larmes que versent les sirènes en mal d'amour..

SIRINS
°o°

Enfin, on entend parler, plus rarement, des sirins. Il s'agit d'hommes pourvus d'une queue de poisson, amants des sirènes. Du moins le supposons-nous, car en fait l'on ne sait rien des mœurs sous-marines des gens de l'eau.
Les sirins et les sirènes peuvent vivre en société, dans une grande cité sous-marine, palais de coraux et coquilages lumineux, gouvernée par un roi au sceptre Neptunien.

"N'y a ni poissons ni carpes
Qui n'en aient pas pleuré.
N'y a que la sirène
Qui a toujours chanté.
Chante, chante, sirène,
T'as moyen de chanter,
Tu as la mer à boire,
Mon amant à manger."

"Sachai-je d'où provient, Sirènes, votre ennui
Quand vous vous lamentez, au large, dans la nuit ?
Mer, je suis comme toi, plein de voix machinées
Et mes vaisseaux chantants se nomment les années."
Guillaume Apollinaire

SYMBOLES & POUVOIRS

Les sirènes incarnent la féminité, la fécondité et la maternité. Leur chant, comme la plus haute expression de l'art, est l'arme de séduction par lequel elle charment les hommes.Mais un simple attouchement, un simple effleurement de leurs écailles ou de leurs cheveux suffit à noyer un homme dans l'amour qu'il nourrira aussitôt pour elle.

CHRISTIANISME

Avec l'avènement du christianisme, les sirènes furent vilipendées. Clément d'Alexandrie en fit des démons dont le chant détournait l'homme de lui-même.
Le passage d'Ulysse et des Sirènes servait d'exemple : Ulysse sur son mat étant comme le Christ sur la croix.
Pour Hippolyte, les membres l'équipage, dont les oreilles étaient bouchées par de la cire pour ne pas entendre les sirènes, illustraient comment l'homme doit se détourner des paroles trompeuses du démon pour espérer gagner son salut.
Maximus alla encore plus loin. Il voyait dans le croiseur d'Ulysse sur la mer, l’Église dans le monde plein de menaces. Les sirènes étaient perçues comme symbole de la concupiscence.
Dépourvues d'une âme, elles s'emparaient de celle de ceux qu'elles avilissaient dans le péché de luxure. Démon femelle dont la représentation avec une double queue écartée était la lubricité même.

AU MOYEN-ÂGE

Les Bestiaires médiévaux décrivaient des sirènes laides ou éblouissantes. Parfois, les auteurs confondaient les descriptions germanique et greco-latine, si bien que les sirènes se retrouvaient avec un appendice caudale (ou deux ou même trois) et des ailes et serres de rapace. Elles restaient une personnification de la séduction démoniaque.

A LA RENAISSANCE

La Renaissance a redonné aux sirènes un aspect plus aimable. Leur beauté physique était alors célébrée par l'art et nombreux furent les peintures et les sculptures représentant ces femmes-poissons.Vénérées, elles sont reconnues gardiennes des mers et, protectrices, sont montées à la proue des navires.

créatures féériques Dugong11

Les navigateurs des siècles passés auraient confondus les sirènes avec les lamantins et les dugongs, mammifères marins voisins des cétacés, pourvus d'une nageoire caudale aplatie horizontalement, et ayant des mamelles en position pectorale. On les appelle les siréniens. "Quand l'Amiral parvint à Rio de Oro, il affirma avoir vu trois sirènes émergeant au-dessus de la surface de l'eau, mais elles n'étaient pas aussi belles que les portraits qui en sont faits généralement." Voilà ce que note Christophe Colomb dans son journal de bord le 9 janvier 1493. Mais nombre de récits du nord nous parlent des belles sirènes, sensuelles et voluptueuses. Or, dans les eaux froides de ces pays, les lourds lamantins et dugongs ne vivent pas !
Les marins, contraints de voyager plusieurs mois sans femmes, ont ainsi pourvu ces siréniens des attributs voluptueux des sirènes légendaires.

Nombreux sont les témoignages relatant la rencontre avec des sirènes, où même leur capture. Parfois, des sirènes étaient exposées comme bêtes de foire (le cirque de Barnum). Toujours, en ces cas-là, il c'eut agit de tromperie ! Étaient présentés dans ces foires des parties de corps greffées entre elles ou bien des nourrissons morts et atteints de sirenomalia, une malformation qui soude les deux jambes, par exemple, et pouvant donner l'impression d'un appendice caudal.
créatures féériques Sirilg14

En 1187, une sirène fut pêchées aux environs d'Oxford. Mais elle réussi à s'échapper.
En 1608, Henry Hudson rapporta le témoignage de deux de ses matelots : ils auraient vu nager une femme à queue de dauphin.

En 1823, des membres de l'expédition Weddell en Antarctique observèrent une femme aux cheveux verts et à queue de phoque.
En Hollande en 1403, des livreuses de laits prirent une "fille de mer", couverte de mousses et de plantes vertes.
Lavées
et habillées, elle demeura en compagnie humaine. Elle se nourrissait
comme les humains mais restait muette. Seuls quelques soupirs sortaient
parfois de ses lèvres. En outre, elle apprit à coudre et devint pieuse.
Mais il s'agissait sans doute d'une nymphe des eaux, d'une Merminnes, car elle ne semblait pas avoir de queue.

jolie

une sirène bardot non?

jeune ou actuelle ?
non passque, si tu as bien lu l'article elle garde une jeunesse apparente jusqu'à leur mort..!
et Bardot, de nos jours...bohf!!! a moins que se ne soit un camouflage... geek

bon...allez, pour te faire plaisir (je te préviens: c'est un dessin et c'est le seul, a ma connaissance)

en faite je parlais de celle la^^

créatures féériques Siren215

ah..! bah voui, mais c'est po bardot.... même si il y a un pti kequ'choooozzz....... geek

c'est le dessin de bardot sirene qui traine sur son site, mais je prefere et de loin dle non officiel même si c'est pas elle lol!!!
en plus, on dirait plus angelina jolie.

C'est très bon comme sujet mais ce qui me gêne c'est la largeur du forum^^...

que veux tu dire par largeur, conan?
la taille des images ?

Pas la taille des images, un a endroit du sujet il y a 30 images collées l'une à côté de l'autre, ce qui fait que le forum est considérablement élargi. ^^

donc...souci de mise en page...ok, rien de grave, donc, on vas veiller a désélargir tout ça...
étrange, car, chez moi le fofo a gardé la même taille Shocked

Du mythe à la réalité

Mythes et légendes

Du mythe à la réalité

Mythes et légendes

Du mythe à la réalité

Mythes et légendes